A l’occasion des élections législatives, nous invitons les psychologues à interpeller les candidats au sujet de la place de notre profession dans la cité.
Boycotter “Monpsy”, dispositif avec lequel nous avons toujours exprimé notre désaccord, ne suffit pas. Nous voulons une véritable politique de santé au sens large, dans laquelle les psychologues aient toute leur place.
Nous condamnons la déshumanisation de la politique sanitaire actuelle qui vise à réduire les services publics et à asservir les professionnel.le.s à une logique économique et budgétaire conditionnée à des objectifs quantifiés.
Vers la version PDF : UFMICT Note politique santé psychologues _12 04 2022
A l’occasion des élections législatives, nous invitons les psychologues à interpeller les candidats au sujet de la place de notre profession dans la cité.
Boycotter “Monpsy”, dispositif avec lequel nous avons toujours exprimé notre désaccord, ne suffit pas. Nous voulons une véritable politique de santé au sens large, dans laquelle les psychologues aient toute leur place.
Nous condamnons la déshumanisation de la politique sanitaire actuelle qui vise à réduire les services publics et à asservir les professionnel.le.s à une logique économique et budgétaire conditionnée à des objectifs quantifiés.
Nous revendiquons :
f1. Un accès large de l’ensemble de la population à la consultation des psychologues, sans prescription ni adressage obligatoires par un médecin, comme cela existe déjà dans d’autres pays européens (Belgique) ;
f2. L’augmentation des effectifs dans le service public, dans les services MCO, en psychiatrie, en EHPAD, dans l’Éducation Nationale, à la PJJ, dans les secteurs social et médico-social, et notamment dans la protection de l’enfance ;
f3. La prise en charge de la santé psychique par l’assurance-maladie universelle qui doit être renforcée ;
f4. Le conventionnement de l’activité des psychologues libéraux qui doivent être remboursés à 100 % par la Sécurité Sociale, à un tarif correspondant au niveau de qualification et à la spécificité de l’acte : premier entretien, bilan psychologique, entretien de soutien psychologique, psychothérapies individuelles ou de groupe etc…
f5. L’abrogation de l’arrêté du 10 mars 2021 pour lequel un recours en Conseil d’État est engagé. Les psychologues sont responsables des outils et méthodes qu’ils utilisent, comme le spécifie leur code de déontologie.
f6. Le développement de Centres de Santé publics avec des postes de psychologues (aux côtés de médecins et autres professionnel.le.s de santé) en qualité de salarié.e.s1 comme pour l’ensemble du personnel.
1) https://ugictcgt.fr/decryptage-4-exigences-et-12-propositions-pour-les-politiques-de-sante-et-preparation-de-lapres-crise/#prop12